Version imprimable de Une merveilleuse victoire
François Lonchampt
Une merveilleuse victoire
qui n’existait pas
(extraits de l’ouvrage paru en juin 2022
aux éditions de l’Allée des Brumes)
[François Lonchampt avait rédigé en 1999, avec Alain Tizon, Votre révolution n’est pas la mienne, publié aux éditions Sulliver, et disponible désormais en ligne. Il nous a proposé quelques extraits de son dernier ouvrage, que nous reproduisons volontiers.]
Présentation de l’éditeur
Nombre d’entre vous l’attendaient avec impatience. D’autres redoutaient sa parution plus que tout et auraient bien souhaité la retarder encore un peu. Quelques versions mal traduites circulaient déjà sous le manteau…
Rédigé dans un état second de caractère vaguement hallucinatoire, évoquant la maladie de Jean-Pierre Brisset ou celle d’Howard Phillips Lovecraft, le dernier ouvrage de François Lonchampt est déjà sur les étals de nos libraires. Y sont traités, dans le plus grand désordre :
La ruine des sociabilités vivantes ayant permis la constitution du vieux parti révolutionnaire en Occident ; la mutation hédoniste et pourtant répressive de la société française pendant les années quatre-vingt du siècle dernier, facilitée par le désarroi dans lequel les événements avaient plongé l’ancienne bourgeoisie, et sa transformation en économie improductive de services et de divertissements ; l’instrumentalisation des nuisances qui résultent du fonctionnement ordinaire de ce mode de production pour aggraver la sujétion dans laquelle on nous tient ; la Sainte Alliance entre la Silicon Valley et des gender studies, entre le libre-échange et la diversité, entre la Goldman Sachs et la french theory, dont les épigones forment ce genre de lumpen-intelligentsia suffisante qui règne presque sans partage sur les ondes nationales et dans le Journal de référence, la prolifération dans le Code civil et dans la vraie vie d’une kyrielle d’innovations extravagantes, qui sous couvert de conquérir des nouveaux droits pour les minorités contribue à étendre l’empire de la marchandise à des domaines de l’existence encore relativement préservés jusque-là.
Mais ce n’est pas tout : (suite…)