« L’écobusiness de Darwin, leur évolution et la nôtre »

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L’écobusiness de Darwin,
leur évolution et la nôtre

Un matin de décembre 2012, Bordeaux se réveillait avec une nouvelle pustule sur sa rive droite. Darwin, un « écosystème écolo », une « ruche dédiée aux activités écocréatives » dans une « démarche de développement durable », un « laboratoire de la ville du XXIe siècle », s’était installé au sein de la métropole française la plus en vogue, dans une caserne militaire désaffectée estimée à 2 millions d’euros que la Communauté urbaine brada pour deux tiers de sa valeur à Philippe Barre, riche héritier de la grande distribution.

Juteuse affaire immobilière maquillée par des publicitaires en une étrange promesse de rédemption écologique, Darwin n’est qu’un décor en trompe-l’œil, qui peine à cacher les contradictions sur lesquelles il est édifié. Ses hérauts avaient d’ailleurs jugé nécessaire de prendre les devants en publiant sur leur site une longue page bourrée de justifications creuses : « Darwin, face aux préjugés ». À notre tour de tirer les choses au clair.

Écospéculation et publicité durable

Alain Juppé, un des plus fervents protecteurs de Darwin, nous met sur la voie : « Ce ne sont pas simplement de doux rêveurs, ce sont des entrepreneurs qui investissent leur argent. » Ainsi Philippe Lassalle Saint-Jean. Cet agro-industriel qui a flairé les belles recettes promises par le bio est l’un des barons de Darwin. Saviez-vous que le restaurant et l’épicerie de Darwin sont tenus par ce membre du Medef, président du Club d’entreprises de la rive droite (CE2R), membre associé de la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux, entre autres responsabilités ? Darwin lui donne l’occasion d’écouler à prix d’or de la bouffe en série sous label écolo. Ainsi, le visiteur rencontre dès l’entrée ce « lieu rempli du charme de la récup »… qui n’est autre qu’un supermarché. Ses allures de squat camouflent avec peine les rayonnages bio d’un Leclerc : touchant hommage, sans doute, aux origines familiales de Philippe Barre, investisseur en chef.

Saviez-vous que les patrons de Darwin, Philippe Barre et Jean-Marc Gancille, sont les piliers historiques d’Inoxia (filiale d’Evolution, alias Darwin), une agence de publicité au chiffre d’affaires annuel à six zéros ? Engagée dans le développement durable, spécialisée dans « la transition écologique de la société », Inoxia se charge de verdir l’enseigne de projets écologiquement et socialement nocifs. Elle compte de fameux bétonneurs parmi ses clients (dont Bouygues Immobilier) et diverses chaînes commerciales. Sans oublier Euratlantique, cette gigantesque opération d’aménagement urbain qui remodèle 730 hectares au sud de la métropole de Bordeaux pour le plus grand profit des technocrates et des spéculateurs… Archétype du greenwashing, Darwin se gave en donnant une allure « durable » à la liquidation du monde. 

Inoxia se prolonge donc avec Darwin suivant une recette qui rapporte : un habillage vert sur mesure pour couvrir l’habituel fonds de commerce du merchandising le plus créatif. En la matière, Darwin ajoute la spéculation immobilière à la gabegie publicitaire. Mais « on n’est pas dans l’hyper-spéculation », fanfaronnait Philippe Barre en 2015. Belle façon d’admettre qu’il s’agit de spéculation ordinaire. Car Darwin ne cesse de s’étendre, au gré des opportunités, forcément pris dans la logique du système capitaliste où il nage comme un poisson dans l’eau…

Un écobaratin de margoulins

Formés dans les meilleures écoles de communication et de commerce, les darwiniens, écobaratineurs de talent, réalisent à Bordeaux le grand œuvre de l’alchimie économique post-désastre : transmuter des entrepreneurs ultralibéraux en militants écolo. Chaque investissement immobilier de Darwin est habillé d’une bonne cause. Lorsqu’ils rachètent la guinguette Chez Alriq, il s’agit de sauver de la faillite une entreprise familiale. Quand ils investissent dans Les Chantiers de la Garonne, c’est pour fonder un « lieu alternatif ». Quand Darwin colonise Cenon, c’est évidemment pour développer « l’agriculture urbaine ». Quand ils déposent un permis de construire à Saint-Vincent-de-Paul, c’est bien sûr pour fonder un « village en transition » et refourguer du bio industriel. Etc. Et la Gironde ne suffit plus aux appétits de nos éco-industriels : les friches que Darwin cherche à racheter sur l’île du Ramier à Toulouse sont promises à un « tiers-lieu » consacré à la vie étudiante… L’essentiel, disent les margoulins de Darwin, c’est de « raconter une histoire rassembleuse, [de] faire rêver ». Le degré de vérité d’une telle histoire importe peu. Ils plongent le « public » dans un fatras de contradictions, dans une phraséologie attrape-tout, où chacun trouvera ce qu’il veut entendre.

Darwin cultive ainsi l’art de faire passer le technocapitalisme avec de la vaseline écologique. Lorsque leur expansion est menacée par d’autres chasseurs de friches, les darwiniens instrumentalisent des associations qu’ils envoient squatter en première ligne et en appellent à la « société civile » avec comité de soutien et pétition. Dénués de scrupules, ces millionnaires excellent dans la posture de victimes en promettant « un urbanisme différent, foutraque et alternatif », qu’on leur refuserait, et menacent même de monter une ZAD pour faire couler du béton, leur béton… Squattez, signez, soutenez, indignez-vous ! La croissance du patrimoine immobilier Darwin est aussi votre affaire ! Ses bénéficiaires vous remercient bien !

Darwin rentabilise ses locaux en louant des bureaux à des entreprises. Mais attention ! des entreprises triées sur le volet : « On sélectionne les occupants, il faut qu’ils aient la fibre coopérative et écolo. Un gars qui fait de la gestion de patrimoine n’a rien à faire ici », prétend Barre. On trouve pourtant des promoteurs immobiliers spécialisés dans le « conseil d’affaires et dans le conseil de gestion », comme Novaxia, sans compter la nécessaire gestion des affaires immobilières de Darwin soi-même. À se demander pourquoi, suivant l’éthique prônée par Barre, Darwin loge encore à Darwin… Une anecdote illustrera au mieux la saine morale des darwiniens. Partis draguer dans les milieux radicaux en 2016, Barre et Gancille avaient rallié quelques zadistes qui s’opposaient à un projet de golf immobilier à Villenave-d’Ornon afin de sauver les dernières terres agricoles et une zone naturelle classée aux portes de Bordeaux. Belle prise « alternative » ! En récompense de leur compromission, lesdits zadistes disposèrent de quelques minutes de parole dans une salle opportunément vidée durant la pause de midi. Plus tard, des rabat-joie révélèrent que Darwin hébergeait la société Overdrive, maître d’œuvre de ce même projet immobilier, à ce jour le plus écologiquement destructeur de la métropole… Réaction éhontée du baron Gancille : « Comment pensez-vous qu’on puisse suivre les projets des presque 300 organisations qui sont hébergées chez nous ? Pensez-vous qu’on puisse décider des choix de chacun de nos locataires ? Et selon les critères édictés par qui ? » Bref, business is business. À ce jour, Overdrive est toujours logée à Darwin, un bailleur finalement pas plus regardant que d’autres.

Parmi ces quelque 300 entreprises locataires à Darwin, business developpers et experts en marketing côtoient une armada de promoteurs du numérique et du commerce en ligne. Darwin prétend avoir créé plus de 1000  emplois, mais garde le silence sur le fait que ces individus qui œuvrent à l’automatisation du travail humain en réduisent des milliers d’autres à l’inutilité. Ce n’est pas un hasard si Darwin a accueilli chaleureusement les Bordeaux Fintech (« technologies de la finance » en novlangue), un événement national de vénération des technologies numériques appliquées à la spéculation financière où l’on vendait sans honte, par exemple, des algorithmes capables d’évaluer à distance et en moins de quinze secondes la solvabilité d’un emprunteur. Voulez-vous du « lien social » ? Darwin en tisse au kilomètre.

Chaque année, Darwin fait peau neuve grâce à son festival Climax, parangon du libéralisme culturel, avec têtes d’affiche internationales et musique techno pour une débauche de décibels, où nos écocapitalistes font montre de leur indubitable talent de promoteurs de spectacles. Bien évidemment travesti en « écomobilisation incontournable de la rentrée », Climax invite quelques pantins de l’écologie officielle pour dire la messe. Vitrine de l’économie circulaire, Darwin montre cette année l’exemple en recyclant, outre le préretraité José Bové, Nicolas Hulot et sa fondation, vieille cliente de l’agence de publicité Inoxia de Barre et généreusement sponsorisée par le nucléariste EDF. Soutenus par le nuisible groupe agro-industriel Sofiprotéol-Avril, nul doute que le désormais ministre d’État et ses employés trouveront le mot juste et l’indépendance requise pour discourir sur l’alimentation, le thème du festival de cette année. Grâce à Darwin, les fleurons du cancer industriel français s’adresseront directement à vous !

Darwin doit être partout, tout le temps, quand ça rapporte, en fric ou en image de marque (c’est équivalent). À Bordeaux, Climax s’intègre dans l’opération de communication cyniquement nommée « Paysages » qui vise à célébrer pendant quatre mois la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux, laquelle a irrémédiablement balafré la campagne et transformé la ville en banlieue chic de Paris. Aux premières loges des nuisances, les riverains de la LGV peuvent témoigner de ce que les darwiniens entendent par « sobriété énergétique, inclusion sociale, déplacements doux, consommation responsable ».

« Able to adapt »… au désastre

Darwin doit d’abord être jugé sur ses actes, à comparer ensuite aux discours tenus par ses promoteurs afin de mesurer leur niveau de duplicité. Gancille lui-même nous y encourage : « Le marketing bien utilisé, c’est-à-dire quand il y a de la cohérence entre le fond et la forme, est utile. » Après cinq années d’un difficile grand écart entre le « fond » et la « forme », Darwin traîne déjà une belle série de casseroles qui effilochent sa « fibre écolo » et révèlent sa véritable nature. Le succès de Darwin repose sur le faux-semblant d’une vie collective : ses concepteurs nous vendent le substitut d’une existence politique dont se trouve privé chaque individu noyé dans la masse de la conurbation bordelaise. Notre société manquerait-elle de grands récits, de croyances, pour continuer sa course mortifère ? Vous trouverez ce qu’il faut à Darwin… On s’y abreuve de belles paroles, on débat un peu, on ritualise quelque « écogeste », on « communie » dans la perpétuelle « transition », etc., mais jamais la moindre décision démocratique ne s’est prise à Darwin ! Évidemment, car le bluff Darwin ne vise que le profit de quelques-uns. Les darwiniens jettent le voile sur cette évidence en se gargarisant d’une « approche de bottom up », de « coproduction », « plus horizontale », pour mieux dissimuler qui, des investisseurs ou des « usagers », aura le dernier mot.

Il est désolant de nous observer, métropolitains naturellement angoissés par la catastrophe en cours, partir quêter un ersatz de bonne conscience auprès de ceux-là mêmes qui provoquent cette catastrophe, l’entretiennent et s’en nourrissent. Ne pensez-vous pas qu’il y aurait bien mieux à faire que s’attrouper dans la caserne de ces business angels ? Ils sont nos nouveaux maîtres, digne relève de la vieille garde qui se retire en laissant un champ de ruines. Faux rebelles, ils accélèrent le refaçonnage du monde à la convenance d’une minorité et le lessivage de la conscience politique des foules. Si certains jugent encore que Darwin, « c’est toujours mieux que rien », nous pensons au contraire que Darwin annonce le pire avec son slogan placardé dans le doux dialecte des business schools : « Able to adapt ». S’adapter ? Mais adapter qui, et à quoi ?

Darwin, agent de la ville totale

On trouve en effet, à Darwin, les deux catégories en devenir qui peuplent une métropole : les accumulants (les habités) et les accumulés (les habitants). Les premiers, spéculateurs en chef ou jeunes requins des start-up, avant-garde ultra-connectée du capitalisme débridé, vivent au travail soixante heures par semaine dans une atmosphère évidemment cool, toujours conviviale, et vont passer leur reste de temps dans des réserves. Les pauvres de toujours, les accumulés métropolitains, atteignent quant à eux au stade ultime de la dépossession. Jusqu’à nos temps augmentés, ils vivaient parfois dans la périphérie des villes où ils fabriquaient eux-mêmes leurs gîtes avec tout ce qu’ils pouvaient récupérer. Dans ces bidonvilles de l’aube des temps modernes, ils régnaient : royauté de misère mais royauté tout de même. Sens du progrès aidant, ils ont maintenant à disposition des endroits pour eux, pensés, rationalisés, intégrés à la ville totale. Ils y ont perdu toute liberté. Ils cuisent donc l’été dans des boîtes en plastique (les « tétrodons ») où Darwin daigne les loger et sont réduits à cultiver des légumes « hors sol » ou sur des terres généreusement enrichies en divers polluants par un siècle d’activité militaire. Et c’est Darwin qui nous aide à penser positivement ces conditions de « tétrodonvilles » modernes que promet une concentration urbaine toujours plus intenable ; à tenir sa place dans une humanité à deux vitesses dont la métropole est l’incubateur.

S’adapter, c’est d’abord accepter son rôle de rouage dans le monde-machine. La « ville du XXIe siècle » en offre le prototype et Darwin s’impose comme il est dit en « véritable laboratoire ». Jamais avares de contradictions, ces maquignons qualifient de « mirage » la « smart city hypertechnologique » tout en l’expérimentant chez eux sans le moindre scrupule. Afin de mesurer finement les comportements de ses locataires, le bailleur Darwin a développé une interface numérique « intelligente » qui « permet de restituer en toute transparence et en temps réel les impacts écologiques de la vie sur le site : consommations de fluides, productions de déchets et taux de recyclage, économies d’eau […], consommation alimentaire et part du bio/local […], émissions consolidées de ges poste par poste… Cette vision globale des impacts est rendue possible par un couplage de l’interface à la GTB (ordinateur central du bâtiment), à une infrastructure de capteurs ». Même le nombre de cafés vendus est comptabilisé chaque mois sur Internet. Un clic et vous voilà relié à l’« ordinateur central » de Big Darwin. Les darwiniens banalisent la surveillance électronique des foules. Lors de leur festival, ils contrôlent ainsi les allées et venues des participants – et surtout leur porte-monnaie – en leur collant une puce électronique. En 2016, ils avaient poussé le cynisme jusqu’à leur faire applaudir, identité électronique au poignet, une ode à la liberté entonnée par le sénile Edgar Morin, sans doute venu à Darwin pour « humaniser le transhumanisme », comme il en appelait dans un papier du Monde.

On le voit, les darwiniens recyclent à tour de bras les éléments du langage écolo-citoyen, voire « écolo-radical ». Mais le seul aspect du système actuel qu’ils se gardent bien de contester s’avère des plus décisifs : l’invasion technologique indéfinie dont ils sont les chantres infatigables. Ils ont beau brandir quelques gris-gris à la mode (sobriété, low tech, etc.), ils projettent bien d’établir un « laboratoire digital pour le territoire » visant à « utiliser le numérique comme moyen, comme source d’efficacité, comme enrichissement de nos ateliers de fabrication classique ». Dans la caserne, ce sera l’affaire du lieutenant Aurélien Gaucherand, ancien business analyst chargé à la fois (ce qui en dit long) de la « vie associative » et de « l’innovation digitale ». Au-delà de la nature parfaitement insoutenable de la production numérique (qu’ils aillent donc s’installer près d’un sous-traitant d’Apple en Chine, où sont fabriqués leurs gadgets), c’est la nature centralisatrice de ce techno-pouvoir que nous devons contester. À l’ère du big data, qui amasse les données détient ce pouvoir que matérialisent les objets connectés, puces, capteurs qui pullulent à Darwin. Ce pouvoir, qui s’infiltre et se mêle toujours plus intimement à nos existences, s’oppose à toute écologie véritable. En préparant la « ville de demain », Darwin coule ses usagers dans le béton du milieu technicien. Et ceux-là s’y précipitent, croyant y trouver une issue écologique. Cette année encore, afin de faire tourner leur Climax, des bénévoles affluent par centaines pour s’« éco-mobiliser » : toujours ça d’éco-nomisé en charges salariales, se disent nos heureux comptables…

Les darwiniens sont blancs comme neige, ils incarnent nécessairement le Bien. Qui se risque désormais à critiquer Darwin, à se mettre en travers de sa croissance, passe pour un dangereux irresponsable, un réactionnaire aveugle devant l’« urgence écologique », ou un irréaliste qui manque simplement de « pragmatisme ». « Pirates », « hackers », ils peuvent donc tout se permettre et le revendiquent : « Gagner du temps (et de l’argent) sans plus attendre sur les autorisations et les subventions. Décider de faire, sans permis si nécessaire. » Tout est permis, plus de comptes à rendre à la société, car la société c’est eux. Pupilles de l’idéologie libertarienne, ils incarnent le renouveau écologique du capitalisme que prédisait Bernard Charbonneau :

« Un beau jour, le pouvoir sera bien contraint de pratiquer l’écologie. Une prospective sans illusion peut mener à penser que, sauf catastrophe, le virage écologique ne sera pas le fait d’une opposition très minoritaire, dépourvue de moyens, mais de la bourgeoisie dirigeante, le jour où elle ne pourra faire autrement. Ce seront les divers responsables de la ruine de la terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance géreront la pénurie et la survie. Car ceux-là n’ont aucun préjugé, ils ne croient pas plus au développement qu’à l’écologie ; ils ne croient qu’au pouvoir, qui est celui de faire ce qui ne peut être fait autrement. »

Que la vraie fête commence

Ces technobourgeois n’ont à offrir que l’adaptation au désastre qu’ils causent. Darwin nous donne à voir par anticipation cette écologie de caserne qui se réalisera au bénéfice d’une petite minorité et au détriment de la liberté de tous. Mais il n’y a pas de fatalité : qui refuse de s’adapter à leur monde pourra s’attaquer à la source du désastre, afin de les faire tomber, eux et leur système. Seule la sortie du capitalisme technologique interrompra une logique totalitaire où nos vies sont réduites aux terminaux de quelque ordinateur central. Voilà bien un projet à hauteur d’homme, autrement plus enthousiasmant que devenir cet écocitoyen pucé, technosocialisé et ultraconnecté façonné par Darwin.

Commençons par déserter l’illusion technototalitaire des publicitaires et des spéculateurs de Darwin et d’ailleurs, cessons de croire en ces offres commerciales maquillées en prophéties « écoresponsables ». Nous, simples humains, n’avons jamais eu besoin des experts en marketing ni de leurs illusions virtuelles pour nous éduquer, nous rassembler et décider de l’avenir à donner aux lieux où nous vivons.

Hors de nos consciences qu’ils veulent régenter !

Hors de nos villes qu’ils prétendent réinventer !

Refusons de danser au rythme de leur musique et reprenons, avec notre liberté, le cours de cette aventure humaine qui nous attend toujours.

Des opposants à l’incarcération technologique
Bordeaux, le 7 septembre 2017

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